Constellation SPACEX
La constellation de satellites de la société SPACEX atteint maintenant 180 satellites en orbite circulaire basse à 450 kms d’altitude. Ce programme Starlink mené à terme permettra d’offrir internet par satellite pour toutes régions du globe. le lancement pour la mise en orbte est prévu par grappe de 60 satellites rassemblés sous la coiffe du lanceur utilisé.
Le dernier vol constitue le troisième envoi de satellites pour la constellation Starlink, dont le but est de proposer un accès à Internet par l’espace dans les régions du monde faiblement dotées en réseaux terrestres de télécommunications. À cette date, il y a 180 satellites Starlink en orbite, grâce à trois tirs contenant chacun une grappe de 60 appareils. Mais pour être viable, ce futur service devra en avoir des milliers.
Bien que louable, le projet d’Elon Musk suscite une résistance auprès d’astronomes ainsi que des entreprises opérant des satellites en orbite. Outre le risque accru de collision du fait d’un plus grand nombre d’engins autour de la Terre (un accident de ce type a failli avoir lieu l’an passé), des scientifiques dénoncent la pollution lumineuse que ce programme occasionne sur l’observation spatiale depuis la Terre.
Le déroulement de la mission peut être revu sur YouTube
SpaceX a réussi son premier lancement de l’année 2020 et son troisième consacré à son réseau Starlink. Désormais, l’entreprise a 180 satellites en orbite autour de la Terre.
L’année s’ouvre sur un succès pour SpaceX. L’entreprise fondée par Elon Musk a réussi dans la nuit du 6 au 7 janvier 2020 à mettre sur orbite une nouvelle grappe de satellites Starlink. La mission, qui est partie de la côte est des États-Unis à 3h20 du matin (heure française), s’est terminée environ une heure plus tard, lorsqu’il a été confirmé le bon déploiement des 60 satellites.
Pendant l’acheminement, SpaceX a récupéré comme à son habitude le premier étage de la fusée Falcon 9, au large des côtes, grâce à une barge positionnée sur l’océan Atlantique. Il s’agissait du quatrième vol de cet étage, après les missions Telstar 18 Vantage (septembre 2018), Iridium-8 (janvier 2019) et Starlink (mai 2019). En revanche, SpaceX n’a pas réussi à récupérer une partie de la coiffe du lanceur.

180 SATELLITES STARLINK EN ORBITE
Le vol constitue le troisième envoi de satellites pour la constellation Starlink, dont le but est de proposer un accès à Internet par l’espace dans les régions du monde faiblement dotées en réseaux terrestres de télécommunications. À date, il y a 180 satellites Starlink en orbite, grâce à trois tirs contenant chacun une grappe de 60 appareils. Mais pour être viable, ce futur service devra en avoir des milliers.
Bien que louable, le projet d’Elon Musk suscite une résistance auprès d’astronomes ainsi que des entreprises opérant des satellites en orbite. Outre le risque accru de collision du fait d’un plus grand nombre d’engins autour de la Terre (un accident de ce type a failli avoir lieu l’an passé), des scientifiques dénoncent la pollution lumineuse que ce programme occasionne sur l’observation spatiale depuis la Terre.
SpaceX : deux astronautes américains sur le chemin du retour sur Terre
Publié le : 02/08/2020 – 07:30 AFP

Les premiers astronautes à avoir atteint la Station spatiale internationale à bord d’un appareil américain en presque 10 ans ont entamé samedi leur retour sur Terre, comme prévu, malgré la tempête Isaias qui menace la Floride.
« Et les voilà partis ! », a tweeté la Nasa pour annoncer que Bob Behnken et Doug Hurley avaient quitté la Station spatiale internationale (ISS), après avoir diffusé des images montrant leur capsule se détacher doucement et sans accroc de la plateforme dans l’obscurité de l’espace.
Les premiers astronautes à avoir atteint l’ISS à bord d’un appareil américain en presque dix ans en sont donc repartis samedi 1er août. Malgré des risques d’ouragan en Floride, ils retournent sur Terre, à nouveau à bord de la capsule SpaceX.
Le désamarrage s’est fait dans les temps, autour de 23 h 34 GMT, deux mois après l’arrivée des deux hommes à bord de la capsule créée par la société de l’excentrique entrepreneur Elon Musk, a précisé l’agence spatiale américaine, ajoutant que celle-ci prenait « une trajectoire sûre ».
La tempête Isaias menace
L’amerrissage est prévu dimanche à 14 h 41 (18 h 41 GMT) dans le golfe du Mexique. Il a été maintenu à l’ouest de la Floride alors que la tempête tropicale Isaias, qui pourrait redevenir un ouragan, menace les côtes orientales de la péninsule du sud-est des États-Unis.
Un site au large de la ville de Pensacola (dans le nord de la Floride) a été retenu comme « prioritaire » pour l’amerrissage, avec une alternative en face de Panama City si la mer était trop agitée ou les vents trop violents.
Quelques heures plus tôt, les deux astronautes avaient fait leurs adieux aux trois collègues qu’ils laissent derrière eux.
Opération délicate
« Le plus difficile fut de nous mettre en orbite, mais le plus important est de nous ramener à la maison », a souligné Bob Behnken à quelques heures de l’échéance.
L’opération est en effet délicate, même si l’an dernier, la capsule Dragon a accompli cette mission à vide et sans incident. La rentrée atmosphérique testera la résistance du bouclier thermique. Ensuite, il faudra compter sur de grands parachutes pour ralentir la descente jusqu’à l’océan.
S’adressant à son fils et à celui de son collègue, Bob Behnken a brandi un petit dinosaure coloré, choisi par les enfants pour les accompagner dans « cette mission historique », puis l’a laissé voler en apesanteur pendant quelques instants.
« Tremor l’apatosaure rentre à la maison avec vos papas ! », leur a-t-il lancé, entouré de ses deux collègues russes, Anatoly Ivanishin et Ivan Vagner, et du chef de la mission, le capitaine Chris Cassidy.
Thomas Pesquet voyagera avec SpaceX au printemps
« Nous disons au revoir à nos deux amis et collègues », a déclaré ce dernier, en se disant à la fois « triste » de les voir partir et « enchanté » que l’ISS ait de nouveaux moyens « d’amener et de faire repartir » des astronautes.
Bob Behnken et Doug Hurley sont devenus les premiers astronautes à être acheminés vers la Station spatiale internationale, à 400 km de la Terre, par une société privée, sous contrat avec la Nasa.
Le vol habité, dont le départ avait déjà été reporté à cause d’une météo changeante, a aussi été le premier lancé depuis les États-Unis depuis 2011, quand les navettes spatiales ont été arrêtées. Les Américains voyageaient depuis à bord de fusées russes.
La Nasa a chargé SpaceX, qui acheminait depuis 2012 des cargaisons vers l’ISS, de développer un nouveau taxi spatial, et si la mission actuelle est certifiée sûre, les Américains ne dépendront plus des Russes pour accéder à l’espace.
Pour trois milliards de dollars, accordés depuis 2011 dans le cadre d’un contrat à prix fixe, SpaceX a promis à la Nasa six allers-retours vers l’ISS, avec quatre astronautes à bord.
Le Français Thomas Pesquet a fait savoir cette semaine qu’il voyagerait à son tour à bord du Crew Dragon de SpaceX pour sa seconde mission sur l’ISS au printemps 2021.
Avec AFP
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